DWAINE « ROCKY » JOHNSON

Il est 9 heures 30 du matin ce 1er juin 1876.

Le soleil perce déjà haut à travers les hauteurs, te réchauffant le visage. Tu clignes les yeux et tu regardes autour de toi. Tu sens comme une odeur de brulé qui te chatouille les narines.

Tu mets rapidement la main sur ton revolver. Tu te lèves, les yeux encore un peu embrumés et tu regardes en direction du bled proche. Tu remarques plusieurs cow boys en train de s'installer un camp, avec chariots et chevaux.

Tu observes les cow boys en restant discrètement derrière ton buisson. Ils s'activent autour du campement et accueillent trois autres chariots qu'ils disposent en cercle au milieu duquel se trouve le feu de camp. Deux types en tablier amènent divers ustensiles de cuisine dont un gros chaudron dans lequel est versé de l'eau.

Les chariots en place, des hommes s'étirent et d'autres se rendent dans le bled.

Tu remballes tes affaires et selles ton cheval. Tu montes dessus et tu te rends au bureau du shérif, là où sont affichés les criminels recherchés. Les types du campement t'ont vaguement regardés avant de reprendre leur activité ordinaire. Tu trottes à travers la Grand'rue en passant devant le saloon et la mairie et tu arrives devant la façade. Tu regardes et tu vois trois noms:

_ Chuck Vandell, recherché vif pour braquages de diligence, 100 $
_ Karl Mangane (tu l'as déjà vu dans d'autres villes), recherché mort ou vif pour meurtre, 1000 $
_ Aaron Bull, recherché vif pour vol de chevaux, 200 $

Tu entends des bruits de meuble que l'on déplace dans le bureau du shérif, dont la porte semble fermée.

Tu mémorises les trois noms, bien malgré les bruits parvenant de l'intérieur du bureau. En voulant vérifier que la porte était fermée, tu entrouves légèrement la porte. Tu t'attendais à une réaction particulière, mais un autre bruit d'objet lourd que l'on déplace retentit.

Tu entrouves la porte suffisamment pour pouvoir passer, près à dégainer. Tu vois le shérif derrière un meuble déplacé se retourner brutalement, la main sur sa crosse.

"Wow, amigo !"

En te voyant il décompresse.

"Ne faîtes plus jamais ça ! Vous voulez quoi ?"

"désolé sheriff"

je rengaine mon peacemaker.

"j'ai entendu du bruit, j'ai eu peur qu'il y ait du grabuge. je me présente Dwaine Johnson, chasseur de primes à mes heures."

"Ah ouais, je faisais le ménage..."

Il éclate de rire.

"Chasseur de primes hein ? Y a des militaires qui sont arrivés hier soir et ils cherchaient du monde pour je ne sais plus quoi... Ca ressemblait à une mission suicide ce bordel..."

"une mission suicide, je suppose que les candidats se disputent la place..."
je me targue d'un sourire.

"ils sont où ces soldats?
et sinon à propos des 3 avis dehors lequel est un gars local, tout du moins qu'on pense qu'il est dans le secteur"

"Aucune idée pour les soldats. Par contre, pour les quelques types de dehors, vous devriez aller voir près de la piste fantôme un peu plus au nord... et il y a des types qui sont arrivés ce matin, une caravane... Vous savez de qui il s'agit ?"

"Aucune idée pour la caravane arrivée ce matin. je les ai découvert en train de s'installer près de mon campement, ils ont installé leur camp un peu à l'extérieur de la ville et leurs cuistots se sont mis au taf déjà.
je vais peut être vous laisser et aller voir du côté de la piste fantôme."

"Hum et bien bon courage alors....!"

Avant même que tu lui es dit quoi que ce soit, il se met à pousser un gros placard en direction d'un coin de son bureau.

D'un petit geste classieux tu le salues tout en remettant ton chapeau sur ta tête et tu sors.

La ville a commencé à s'animer, tu vois de nombreux chariots aller et venir. Tu entends les encouragements des conducteurs et les claquements de leur fouet. De nombreux hommes et femmes vont et viennent.

En progressant dans la rue, tu manques de te faire bousculer par deux gamins en train de jouer au cerceau. Tu as l'impression d'être observé, et alors que tu cherchais du coin de l'oeil l'origine de cette impression, tu remarques deux types aux mines patibulaires qui détournent le regard au moment où tu tournes la tête vers eux. Ils semblent reprendre une discussion.

Tu tâtes tes poches. Tout y est.

Tu te retournes et te diriges alors en direction des deux gars, mais au moment où tu vas clairement vers eux, ils se détournent et s'en vont en direction de chevaux attachés à une barrière.

Tu t'adosses à un poteau pas très loin et de façon à pouvoir les voir, tout en faisant mine de t'intéresser à ton éperon. Ils détachent leurs chevaux tout en regardant de temps en temps autour d'eux. Ils te semblent que l'un d'entre eux se soit arrêté sur toi, mais continue de s'occuper de ses affaires.

[J'arrête là au cas où tu voudrais faire quelque chose]