Filature

Reprise après la réunion en sous-sol et la filature d'un homme étrange ayant parlé à 2 gardes.

Etant donné que cet homme vient de rentrer chez lui, tu décides de reporter ton attention sur le groupe d'hommes que tu as vu déambulé dans la ville.

Tu parviens à les retrouver et à les suivre lentement pour ne pas te faire remarquer. les habits qu'ils portent sont sombres pour la plupart. En observant mieux, tu constates que des femmes font partie du cortège.

Vous vous éloignez de plus en plus du centre pour la périphérie de la Cité. En dénotant l'une des stèles frontières à quelques mètre de vous, tu sais à présent que tu es loin de tout.

Les murs de la ville ne ressemblent plus guère qu'à une ligne dans le désert ; devant toi, à quelque distance tu vois apparaitre comme surgi du sable un campement fait de tentes disposées en cercle. A l'extérieur, dans des enclos, sont enfermés des animaux de bat de tous types (anes, chameaux ...). De jeunes enfants font des grands signes de la main alors que le groupe approche.

Je continue l'observation, bien intrigué par ce qui ce passe...

Cette petite communauté composée d'une trentaine de personnes se situe au sud de la ville. Tu t'es caché au sommet d'une dune pour avoir une bonne vue de l'ensemble.

Tu as pu comptabiliser 16 hommes, 9 femmes et 7 enfants. Ils sont en train de se prendre dans les bras pour certains, de se serrer le bras pour d'autres, et des rires fusent. Ils ne possèdent que peu de biens, le strict minimum à ce que tu peux constater. Leurs vêtements sont élimés et leurs animaux paraissent exténués. Au bout d'un moment, tu vois parmi toute l'agitation un détachement d'hommes se rapprocher de leur bête de somme, prêts à lever le camp. Après quelques mots échangés, les hommes reprennent leur périple toujours en direction du Sud.

Des bohémiens ?

Le temps qu'ils s'embrassent, qu'ils se parlent etc, j'en profite pour reposer mon simulacre, je ne force pas sur l'observation.

Une fois les hommes repartis, je les suis en passant par la gauche du camp, bien dans l'ombre.

HJ
excuse moi mais pour être sûr, tu suis les hommes ou bien le reste du campement (qui à priori reste sur place) ?

EJ
Parcourant la longue route à l'allure parfois de piste du désert libyque, tu traverses une nuit ensablée. Tu te raccroches aux faibles traces qui déjà s'effacent à cause du vent qui s'est levé. Tu te vois nettement t'enfoncer dans un territoire que tu ne connais que fort peu, entouré des ténèbres de la nuit mais dont le sol que tu imagines bien ressemblerait dans la journée à de la poussière jaune. Route nomade et mystique qui taille les flots, les vagues gelées du désert.

Surprenant comme le corps brinquebale comiquement sur ce terrain mouvant. Rien ne semble dire que ces nomades vont s'arrêter de suite et tu n'as rien prévu, ni eau, ni nourriture, nin vêtement approprié, ni monture : ce sera donc un long voyage exténuant pour tes pieds et pour ton corps en général. Rien n'est visible l'obscurité englobe tout, Seules te parviennent les lueurs des astres dans le firmament mais tu pressens un espace dilaté, prêt à t'avaler comme un tétard.

Par cette nuit de torpeur, avançant un pied après l'autre dans le sable froid et humide, Cela semble sans fin. Le décor répétitif à peine perceptible dans les ténèbres de Kekou et Ketet. Tu ne saurais dire depuis combien tu marches mais une chose est sûre, tu progresses déjà moins vite?
Les hommes sur les chameaux avancent plus vite que toi. Tu les perds rapidement de vue ; ainsi que tout repère pour te situer ...

Je fais un volte face de 180 degrés. je me repose. Je reprend la marche apres une petite pose d'un quart d'heure.

Après une demie heure de marche, tu en viens à douter de l'orientation que tu as prise...

Que t'a t-il pris de suivre ces nomades ? A présent tout seul dans cette immensité, tu réalises quelle terrible erreur tu viens de commettre car s'il arrivait quelque chose à ton Simulacre, et que tu ne parvenais pas (ce qui serait déjà terrible) à réintégrer ta Stase, tu resterais ici dans ce désert ton essence se délitant petit à petit pour tomber en Narcose, un sommeil dont on ne se réveille pas. Tu en viens à te remémorer ce qui s'est passé, chassant de ton esprit la morsure du froid sur ta peau, l'absence de point d'eau proche... la rencontre organisée dans les sous-sols, ton futur départ avec un Nephilim du nom de Sordo et la filature d'un homme qui parlait d'Akhesa...


A bout de force après 1 heure et demi de marche, tu décides de te reposer un peu en bas d'une dune. Le vent s'est mis à souffler et depuis bien longtemps vos traces ont dû s'effacer ...

Ton espoir -bien mince - est d'avoir suivi scrupuleusement un chemin inverse à celui de l'aller. Que va t-il advenir de toi ?....

La nuit est à présent bien largement entamée, le froid et le silence entrecoupé par les sifflements des rafales de vent. Les bourrasques modifiant sans cesse le relief qui t'entoure, effaçant toute empreinte de passage. Presque sans t'en rendre compte, le froid engourdis tes membres, et tu sombres dans l'insconscience.


A ton réveil, avant même d'avoir ouvert les yeux, tu sens une odeur "exotique" du lointain, à la fois poivrée et chaude. Tu sens que ce n'est pas sur le sable que tu es étendu. En ouvrant les yeux, tu vois une peau te couvrir alors que tu te constates à l'intérieur d'une tente.

En sortant de la tente, quelle n'est pas ta surprise de réaliser que tu te trouves dans le camp que tu surveillais naguère. Elle semble juste plus importante que la nuit dernière.

La population du camp forme une ethnie homogène, que ce soit au niveau des vêtements que de la carnation de la peau. Rien à voir avec les caravanes marchandes venues de terres lointaines qui sont venus occasionellement commercer avec l'Egypte au cours des siècles de son histoire. Des familles entières semblent rassemblées là à présent, il s'agit d'un véritable peuple nomade, mais au niveau de civilisation bien plus élevé que ce à quoi tu aurais pu t'attendre.

En passant ta main, plus par habitude qu'autre chose, sur ton crâne pour marquer l'étonnement, une surprise encore plus grande t'étreint : Tu as des cheveux (très courts) et de la barbe.

De jeunes enfants passent devant toi à toute vitesse, et sans t'en rendre compte alors qu'ils te sourient, tu fais des petits signes aux gamins en leur rendant leur sourire, au moins un truc normal dans ce camp. Un peu plus loin, un individu de petite taile, aux vêtements chamarrés, et à la teinte de peau sombre regarde en ta direction.

L'étranger te scrute longuement, avec une attention qui te met mal à l'aise. Tu sens son regard s'attarder longuement sur ton visage. Après quelques secondes, il te sourit et vient se rapprocher de la tente d'où tu émerge, pour s'adresser à toi d'une voix qui laisse transparaitre des sonorités étranges.

-Salut à toi. Nous ne pensions pas que pas qu'un Ainé nous suivrait, ni qu'il se perdrait. Cependant, tu as de la chance que les hommes en revenant t'ait trouvé. Toi qui es un fils de la vague, peut etre apprécieras tu la visite de notre camp pour étancher ta curiosité.

L'invitation est formulée sur un ton presque arrogant, tu sens vaguement que l'homme utilise la une formulation qu'il ne maitrise qu'imparfaitement.

Cependant, au vu de l'homme qui parait bien plus âgé que toi, tu ne comprends pas qu'il te traite d"'ainé". Et le fait que tes cheveux aient poussé indique clairement que tu es resté inconscient assez longtemps....

Lorkness :" je vous remercie d'avoir veillé sur moi et de m'avoir offert l'hospitalité. Je me rend compte que j'ai présumé de mes forces. Quant au reste, d'étranges forces sont à l'oeuvre et ma méfiance est la principale arme dont je dispose. Et j'ai toujours du mal à vous cerner ...."

Il balaie tes excuses d'un geste ample de la main
l'homme :"Nul besoin de t'excuser, bien peu nombreux sont les tiens qui connaissent mon peuple."

Lorkness :"Le mystère t'accompagne, homme venu de loin. Toi qui semble me connaître, dis moi quel est ton nom ?"

l'homme : "Raklo est le nom que le peuple du désert me donne."

Vu les réponses que tu as reçu jusqu'à présent, tu es curieux de savoir d'où viens tout ce monde. Tu doutes qu'ils voyagent tous ensemble.
Lorkness : "Et qui est ton peuple précisément ? Et dis moi Raklo, pourquoi vous-êtes vous rassemblés ici ? Vous être trop nombreux pour tous voyager de concert.". Tu en profite pour laisser trainer une oreille et repérer un dialecte.

Raklo : "Nous sommes de la race de Cham, le peuple élu de Del, les enfants de Phu Amari Dé. Nous nous sommes rassemblés ici à l'appel du pharaon. "
Les quelques bribes de paroles que tu percois portent une sonorité étrange, assez différente de l'Egyptien , mais néanmoins étonamment familière.

Moi:

"A l'appel du pharaon ? Cela aurait-il un rapport avec les problèmes de gestion du pays ? "

bob a écrit:

Bon, je t'informe que si avant le 31 Janvier à 23h59, je n'ai pas une quinzaine de lignes de réponse, j'abandonne ta partie privée. Désolé mais je préfère utiliser mon temps perso pour autre chose que faire des messages dans le vent. Il n'y a qu'à regarder les fils des différents sujets postés ces derniers mois, l'avatar du membre qui poste est inlassablement le même, et lorsque le tien apparait, c'est pour écrire entre une et trois ligne. Je te pose le même ultimatum qu'à Arnaud, soit on continue, soit on arrête.

Raklo : Non, bien que la mauvaise gestion soit une des conséquences. Il s'agit en réalité de l'aider dans son oeuvre. Pharaon nous a retrouvé et désire nous avoir à ses côtés.

HsJ: ça me dit quelque chose "peuple de cham" ? Et "Del" ?

EJ: Je prend une petite inspiration.

Les Nephilim souhaitent régénérer le culte des Dieux, et le Pharaon fait appel à une peuplade que je ne connais pas me semble-t-il... J'ai l'impression d'être un cheveu sur la soupe...

A Raklo:

"_ Connaissez vous Smenkharé ? Il gère l'Empire en ce moment..."

"peuple de Cham" et "Del" sont des termes qui ne te disent rien.

Raklo : Nous ne le connaissons pas. Ni même Akhénaton d'ailleurs, ils ne se sont vus que de rares fois. Il a été placé co-régent parce que Pharaon est trop occupé par ses projets pour s'occuper de la gestion de l'empire. Tout ce que nous savons c'est qu'il a le soutien de hauts fonctionnaires et d'Irysos, le scribe royal et proche conseiller de Pharaon.

Sémenkharé est très jeune et il ne pourrait continuer à exercer le pouvoir sans l'aide de Nefertiti, la reine. Nous pensons qu'il est monté sur le trône pour faire illusion. De plus en plus de rumeurs circulent parmi le peuple d'Egypte, selon lesquelles Akhénaton serait mort ou très malade, ce qui l'empêcherait de sortir, de faire des apparitions. D'autres évoquent des déformations de son corps. Malgré la renommée de la Belle qui est venue, le royaume n'aurait pas tardé à être attaqué par ses anciens rivaux.

La journée est en train de toucher à sa fin. Peu à peu l'horizon de couvre de teintes pourpres, violettes et mordorées qui contrastent avec l'immensité de bleu-nuit de la voute céleste, constellée d'étoile plus brillantes que jamais. Des campements proviennent des bruits d'agitation et des rires, tandis que des feux s'éclairent encore au gré des caravnes un peu partout dans le campement.

Lorkness : gardant la surprise pour toi concernant pharaon. -Pharaon ? Tu connais donc du monde en ville finalement. Et pourquoi Pharaon a-t-il appelé un peuple venu de si loin ? et merci encore de m'avoir secouru

Raklo : C'est bien normal, le désert est rude et inhositalier. Nous le connaissons bien ainsi que les chemins pour s'en protéger. C'était la moindre des chose que d'aider une personne égarée. De plus tu es un Ainé.

Lorkness : -un Ainé, ne sembles-tu pas plus agé que moi ?

Des myriades d'enfants de tous ages se sont rassemblés autour de vous. Un instant ta question le désarçonne, et son regard se fait pensif, tandis que sa main s'égare en direction de sa ceintre d'un geste qui semble instinctif. Puis une lueur rusée apparait dans ses yeux, et un sourire sur son visage.

Raklo : -N'aie aucune crainte Ainé, car tu te trouves ici en un lieu ou tu n'as pas a dissimuler qui tu es. nous ne sommes pas de la race des gadje, nous n'avons pas suivi le kalo. Nous sommes de ceux que ton peuple a choisi comme ses elus avant la venue du mahrimé.

cf Thread Au coin du feu