Au coin du feu

Reprise de la discussion entre Raklo et toi dans ce tread ci car je n'arrive plus à déverrouiller le sujet précédent.

De jeunes enfants se pressent autour de toi, certains tendant vers toi des outres contenant une eau bienvenue pour ton organisme. Autour de toi, la foule, à l'exception des enfants, se disperse peu à peu et va vaquer aux activités quotidiennes d'un camp de nomades.

A force d'observer ces gens, tu finis par réaliser que l'homogénéité que tu croyais le maitre mot de ce groupe de personnes n'est pas aussi complète que tu le pensais : tu remarques ainsi de petits détails d'habillement ou de coiffure qui te permettent de différencier plusieurs sous groupes distincts au sein du camp, trois , peut etre quatre en tout.

Je bois un peu d'eau pour hydrater mon corps et surtout me donner une contenance.

Je suis perdu. Si des Nephilim l'ont probablement "élu", ce n'a pas été du tout mon choix. Cela importe peu qu'il sache que je suis ou non un Nephilim, mais je tiens à garder le flou.

"_ Aimerais tu connaître la vérité sur Akhenaton ?"

Raklo : Nous savons le plus important de ce qu'il y a à savoir sur Akhénaton. Mais si tu as des nouvelles récentes, nous te remercions de nous en faire part.

_ En ce qui me concerne, j etait partant pour mener une grosse enquête le concernant. Qui était donc la personne qui a parlé avec l un d entre vous en ville? Tu n es pas obligé de me répondre, mais si tu le fais, dis moi la vérité.

Raklo : Nos seuls interlocuteurs à la ville sont Akhénaton et ses suivants. Ce sont nos Anciens qui font la liaison auprès de nous. Mais tu parles d'une enquête, dis moi ce que tu as sur le coeur...

Alors que la question reste en suspens parviennent à tes oreilles des claquements de mains et des rires non loin de là. Raklo te fait un sourire et dit "Un autre Aîné qui nous as rejoint". D'un geste, il te propose de l'accompagner pour observer l'agitation qui règne en ces lieux.

Au détour de quelques caravanes, tu aperçois une dizaines d'hommes et de femmes, la plupart au teint mate. Tous dansent sur des mouvements assez identiques mais d'une grâce incroyable. Parmi les femmes, une retient ton attention : hablllée d'une simple tunique de lin, elle execute au centre de la sarabande une danse egyptienne très complexe. tu reconnais là la prouesse d'une Awalim (terme désignant les danseuses professionnelles).

Raklo : Nous admirons ceux qui partagent notre gout pour les arts, et nous pensons qu'elle est digne de cotoyer notre peuple. Notre savoir et son talent pourront se mélanger, et les arts egyptiens cotoyer ceux du peuple de Cham. Comme Del nous avait choisi pour partager le, Boheim, nous l'avons choisi pourpartager notre art.

Raklo frappe dans ses mains plusieurs fois, attirant un peu plusde monde , et interpelle les membres rassemblés d'une voix puissante, dans la même langue étrangement familière à tes oreilles. le cercle s'épaissit dans la foule qui continuent une chorégraphie dans un style fort différent des danses egyptiennes dont tu as l'habitude.
En tous cas le spectacle qui s'offre à toi est véritablement fascinant, et les encouragements enthousiastes de la foule t'emplissent d'un sentiment de confiance en toi extraordinaire.

Le temps semble se dilater, les pas élégants et rythmés, les rires et l'ambiance qui fusent de partout concourent à te rassérener, à t'apaiser.

Je te laisse libre de continuer la discussion avec Raklo

Auprès de ces nomades, les nuits paraissent chargées d'émotions et de vie, de sentiments mêlées, d'intensité ! en tournant la tête, tu remarques que les petits gamins de ce matin t'entourent et semblent fascinés par tes métamorphoses (pourtant assez peu visibles), certains plus agés les montrent du doigt aux plus jeunes qui les regardent d'un air fasciné, sans dégout ni hostilité apparente.

Au détour des feux de camps, une silhouete se détache au loin, une personne que tu as déjà rencontré, l'homme aux yeux de braise semble venir dans ta direction. un nom te revient : Menthou

RDV sur le post Dans le camp de nomades

Tu remarques également qu'un groupe de nomades vient de revenir au campement.

Tu es donc entouré d'enfants qui te dévisagent amicalement. Devant toi c'est la liesse : des danses inconnues de ta mémoire dans lesquelles virevoltent les femmes et certains hommes. Les feux entourant le camp crépitent d'un éclat particulier. Tu ne saurais l'expliquer mais depuis ton entrée dans ce campement, tu te sens un peu comme un corail qui aurait trouvé son ancre rocheuse. Pour la première fois de ta vie, tu ne ressens pas de menace émanant de ces humains mais de la réelle sympathie.

Raklo : "Ainé, bientôt, les signes du changement se révèleront. Mais pour l'instant la nuit est trop belle pour ne pas en profiter. Si tu veux participer aux festivités, nous t'invitons à rejoindre nos danseurs. Laisse la musique et nos chants te porter jusqu'à ce que les étoiles disparaissent du ciel. Là bas, les Arbres Mémoires vont débuter leurs récits. Si tu désires te reposer, nous avons mis à ta disposition une tente.

"Damned, je suis perdu... " pense-je

Je connais bien le mode de vie des nomades que je suppose être des bohémiens ou pas ? En apprendre plus sur eux serait interessant.

Je me lève, étire mon simulacre puis me rassoit et observe attentivement la scène. Je me rapproche des musiciens et observe également leur façon de jouer.

A dire vrai, tu ne supposes rien pour l'instant...
tu ne sais que ce que Raklo t'a raconté :

Citation :

"Nous sommes de la race de Cham, le peuple élu de Del, les enfants de Phu Amari Dé. Nous nous sommes rassemblés ici à l'appel du pharaon. "

tu avais suivi un groupement de nomades dans le désert....
Quant à tes connaissances, elles se limitent à celle de ta période d'incarnation égyptienne. Donc depuis quelques mois (ou années), tu as surtout cotôyé le peuple égyptien.


Tu te rends vite compte en observant ses personnes qu'ils ne ressemblent pas du tout aux égyptiens. Leur peau est bien plus mate que celle des habitants du delta du Nil. Les danseuses du camp ne dansent pas toutes de la même manière, de façon asynchrone avec les autres et tu ne reconnaît pas les chorégraphies effectuées par les awalims égyptiennes. Les instruments de musique tout comme les odeurs près des tentes, tout cela te semble exotique et pourtant familier. Familier oui, mais plutôt comme un sentiment de reconnaissance, pas comme une vision de déjà vu. étrange !