Compétence Mystères 50 %

Les mystères

Société secrète humaine, héritière de Prométhée
Cette faction représente les couleurs de l’épée des tarots.
Elle s’organise autour de 5 mouvements liés aux points cardinaux.

Liturgie
Elle semble être liée à un objet ou un concept dont la symbolique recouvre toute la symbolique du Mystère.
La hiérarchie s’organise autour de la symbolique d’eau et de son parcours.

Les Mystères furent les premières sociétés secrètes, et à ce titre obtinrent de Prométhée les dons les plus précieux qu’il pouvait faire aux hommes désireux de mettre à bas les Kaïm. Ces dons regroupent en fait tous les moyens dont les sociétés secrètes disposent, en plus ou moins grande quantité, pour attaquer, capturer, exploiter et détruire les Immortels. Ils possèdent des armes en Orichalque et des artefacts.

Les cinq Mystères sont désignés par rapport aux six points cardinaux :
Zénith, Orient, Septentrion, Midi, Occident, Nadir. Ces directions appartiennent à toutes les cosmogonies ésotériques, et supportent de nombreuses interprétations en plus de leur sens géographique.
Il existe un rapport entre les Mystères et l’endroit communément appelé Hades, un lieu terrible selon les dires de nos frères. De même, il semblerait que certains mouvements soient dirigés par des entités restants dans l’ombres et que les mystes appellent les Titans.

Historique

Egypte
Les Mystères du Zénith apparaissent très tôt sur l’échiquier de la quête ésotérique.
Le Grand Compromis d’Egypte n’aurait pu exister sans d’étroites relation entre les Néphilim et les Mystères. Les mystes, dissimulés sous les vêtements rituels des prêtres d’Amon-Râ , s’accommodèrent de la situation autant que les néphilim qui optèrent pour l’accès aux fonctions pharaoniques.
Les siècles s’écoulèrent et le peuple d’Egypte ne se satisfaisait plus des secret de la Maison de la Vie. Un ennemi nommé Tubalcaan cristallisa les désirs de ses contemporains et avec 11 compagnons d’armes, il fomenta une révolte au sein de prêtres d’Amon-Râ.
Ayant triomphé de toutes les épreuves de l’initiation mystique, ces 12 soldats rencontrèrent le terrible Irysos, hiérophante de la Maison de la Vie.
(la plus connue des organisations des Mystères du zénith sont les Mystères d’Isis)

Les Guerres d’Hannibal
La 2ème guerre punique, menée par Hannibal, se plaçait parfaitement dans le cadre de la politique prônée par les Selenim visant à ce qu’aucun initié d’arcane mineur ne puisse durablement s’installer sur le pourtour méditerranéen. En cela, Rome était la Némésis toute désignée de la capitale Sélénim. La lutte d’influence entre les 2 cités arrivait à son paroxysme et Carthage n’avait pas pu supporter que difficilement son 1er échec face aux légions romaines. Ainsi, Hannibal, un puissant Selenim, prît la tête des armées carthaginoises pour renverser le joug de l’arcane de l’épée.
Partant de l’Espagne, les carthaginois traversèrent les Pyrénées et les Alpes et fondirent sur l’armée romaine. Les luttes furent âpres et les victoires amères, les Immortels combattaient contre l’élite guerrière humaine, sorts contre reliques, Nécromancie et Kabbale Noire contre les puissants rituels de l’Orient. cependant, les légions romaines commandées par les plus hauts dignitaires Mystes ne purent contenir longtemps Hannibal qui se rendit aux portes de Rome en 218 av. JC, 7 ans après le départ de sa croisade. Malheureusement, il ne put envahir le lieu de pouvoir des Mystères de l’Orient et dut renoncer à prendre la cité.
Face aux carthaginois se dressa alors une terrible menace, incarné par Scipion l’africain, Myste revenu des Enfer porteur des ultimes enseignement de son Titans. En 209 av. JC il met fin à la domination carthaginoise avec la prise de Carthagène.

Carthage
De par sa prestigieuse influence dans le monde méditerranéen, Carthage apparaît nettement comme l’un des pôles ésotériques de l’Antiquité. les néphilim de l’arcane 17 déclarent le lieu profondément magique et marqué par l’influence antédiluvienne des Invisibles Stellaires. Cet état de fait semble avoir été corroboré par l’arrivée un aérolithe lunaire. Les adoptés de l’arcane 17 bâtirent un de leurs fameux phares cosmiques. En 146 av. JC, les romains arrivèrent à Carthage en ayant pour ordre de s »emparer de la maison d’Hannibal, lieu de construction du phare. Le siège fut long mais Scipion Emilien fut victorieux et la cité rasée.

Les Mystères du Zénith

Symbolisme
Elle semble être liée à un objet ou un concept dont la symbolique recouvre toute la symbolique du Mystère.
La hiérarchie s’organise autour de la symbolique du voile qui cache la vérité des yeux du profane pas encore prêt à affronter la révélation du sacré.

Le Zénith représente l’élévation suprême, l’accession au trône solaire du myste qui désire développer son Ka-Soleil, c’est-à-dire sa participation au sacré, pour régner sur les autres hommes par les faveurs obtenues dans le respect de la Tradition. Arriver au Zénith constitue l’aboutissement de l’initiation, l’esprit surplombe le monde matériel, où il se détache de ses conditions brimantes et peut donner libre cours à sa méditation. Les Mystères du Zénith ne souhaitent pas dominer les autres Mystères, mais permettre à leurs mystes de monter au sommet de la montagne de la connaissance, et converser avec le Titan qui baigne les cimes du savoir de son aura salvatrice.

Le Zénith est aussi le symbole de la révélation, du don de la vie et de la dispensation du verbe qui anime toute chose. Tous les êtres tendent vers le Zénith et en participent, car ils y puisent la force de naître et de croître. Le myste lève la tête, il regarde le soleil en face et s’abandonne à sa bienfaisante clarté pour devenir un élu, un humain choisi par le Titan pour transmettre son message.

L’éblouissement qui s’empare du myste qui a trop longtemps fixé la révélation solaire de Prométhée est analogue à l’effacement des instants vécus, traces du passage de l’homme brouillées par le temps. C’est pourquoi les Mystères du zénith s’abreuvent au Léthé, afin de retrouver dans les fraîches profondeurs de l’Hadès les savoirs occultes que le Déluge a emporté.

Histoire
Quand les Guerres élémentaires ont laissés place aux cultes que les civilisations imposaient à leurs membres, les Mystères du Zénith comprirent qu’il leur fallait s’adapter ou disparaître. Ils s'établirent , changeant leur enseignement archaïque en clergé quasi-officiel, comme le pendant ésotérique du culte d’Isis en Egypte ; et les masses furent de suite subjuguées par cette transcription fascinante du Titan du Zénith sous les traits le la belle épouse du soleil.

Le succès de cette figure sacrée est dû au jeu de facettes de sa portée symbolique. La première vision humaine de la Sapience recouvre en quelque sorte tout l’enseignement ésotérique des confréries. Identifiée à l’ésotérisme en soi, la Sainte est révérée par bien des occultistes qui n’appartiennent pas aux Mystères, y compris nos frères, comme le signe de leur engagement spirituel. Quiconque cherche le salut se pluie aux désirs de la Belle, convoite son livre et rêve de soulever son voile.
Dès lors, il est vain de vouloir distinguer les innombrables avatars des Mystères du Zénith depuis l’Antiquité.
Les Mystères du Zénith conquirent la Grèce, où leur influence dépassa souvent celle des divinités locales, en se mêlant par analogie aux figures installées comme Demeter ou en leur dérobant leur disciples. Présents aussi à Rome, ils disparaissent un peu avant la renaissance par peur de représailles probablement d’autres Arcanes.

Liturgie
La liturgie du voile est une initiation très efficace et pleinement représentative de la transformation qui s’opère dans l’esprit de l’initié. ce changement n’est pas purement symbolique , ce n’est pas une modification de façade, telle que le port d’un vêtement ou d’un objet, qui rappelle à l’initié son statut, sans pour autant agir directement sur sa pensée. Le vrai basculement doit être crucial, il doit bouleverser la vie du myste, afin que son existence soit arrachée ai monde normal pour être désormais vouée à l’adoration du Fleuve du Zénith.

Cette transformation est pratiquée progressivement , par la symbolique du voile, accompagnée de la substance magique qu’est l’eau du Léthé et qui procure l’oubli. le voile est ce qui cache la vérité, la Sapience que les yeux non préparés ne doivent pas contempler. Seuls les initiés , qui ont le courage d’affronter la révélation du sacré, cherchent à lever le voile. Mais le voile n’est pas un simple obstacle : il est aussi important , sinon plus, de réfléchir sur le voile que sur ce qu’il dissimule. En effet, la vérité se définit essentiellement comme ce qui est occulte, derrière le voile de l’oubli. Pour les fils du Zénith, la vérité se dit « a-léthéia », au-delà du Léthé ». le myste doit donc passer par les eaux du Léthé, à travers le voile d’Isis, pour atteindre la félicité.

Le rite consiste à effacer progressivement les souvenirs profanes du myste pour les remplacer par les connaissances réservées aux membres de la confrérie qui l’accueille. a chaque étape, l’individu perd un pan de sa vie passée et obtient une révélation qui s’y substitue. Cette pratique assure son détachement des réalités modernes et contribue à préserver la pureté de l’âme des mystes. La conséquence inévitable de ce processus réside dans le fait que le myste parvenu à un haut degré d’initiation , devient incapable de vivre dans le monde quotidien , perd tous ses repères, et ne peut plus habiter qu’au sein de la communauté. C’est une force que cette foi inaltérable et cet engagement absolu

Hiérarchie
Celle-ci est double au sein des Mystères, visiblement les titres utilisés se superposent à l’intérieur de la communauté aux grades liturgiques, témoignant leur état de service et leurs compétences. (seulement quatre grades décryptés) :
Adepte (voile 1 à 3)
Débutant, n’appartenant pas à un ordre précis porte un icône du Zénith.
Cultor (voile 4), officiant, peut diriger la communauté, crâne rasé et porte une robe de lin blanche à frange.
Pastophore (voile 5), officiant, peut diriger la communauté, crâne rasé et porte une robe de lin blanche à frange.
Hiérostore (voile 6), officiant, peut diriger la communauté, crâne rasé et porte une robe de lin blanche à frange.

1er voile : honnête aspirant à l’écharpe de limbes
n’a aucune connaissance des Mystères , le voile posé sur ses yeux est épais lui permettant de comprendre qu’il est aveugle à la vérité, que toute sa vie a été une errance dans les ténèbres, qu’il devra gravir les échelons avant d’apercevoir les lueurs de la Sapience.

2ème voile : gracieux héritier du foulard ancestral
plus lourd et étouffant, ce voile fait suer et purifie le porteur de tout ce qui est mauvais en lui.
Il doit oublier son environnement proche qui l’empêche de progresser, de s’élever. alors qu’il se sent orphelin , il se rend compte qu’il a une autre famille qui l’attendait depuis toujours.

3ème voile : décrypteur extatique des sublimes symboles
Sa vie peut recommencer sous un voile de coton. Le voile qui obscurcit son regard est maintenant tolérable, il n’irrite plus les paupière, le myste peut ouvrir les yeux. Ce qu’il voit est très vague comme un souvenir épars que l’on ne peut plus préciser. Tandis qu’il plisse les yeux, le candidat se rend compte qu’il n’a pas eu la vie qu’il désirait, que ses espoirs d’enfant ont été déçus, bafoués, et que tout cela ne vaut pas la peine d’être conservé. Sa mémoire se vides de tout souvenirs personnels, l’eau lustrale lave son esprit , le remplissant de symboles qu’il va apprendre à manier, les icônes, les attributs et les hiéroglyphes du Zénith.

4ème voile : seigneur illuminé à la cuirasse dentelée
le bandeau de dentelle n’empêche pas de voir, mais tamise la lumière blanche comme une eau claire transpercée par des rayons de lune. Ce voile permet au myste de lire les messages qui ondulent à l’intérieur du vase, les ondes qui forment des dessins. On lui enseigne l’origine de ce liquide et l’organisation générale du Fleuve. Il regarde au travers du vase pour s’orienter entre les Chapelles et les rites. Il prend lui-même le récipient et avale une grande goulée d’eau de l’oubli pour effacer toute trace d’individualité profane. Il perd le souvenir de son propre nom et en reçoit un nouveau dicté par la Belle. Il connaît ses ennemis, les Nephilim, et sait qu’ils sont immortels. Avec l’épée de son esprit baptisée d’un nom neuf, le voilà armé pour combattre. Il reçoit l’enseignement des artefacts.

5ème voile : maître mythique au ruban satiné
le myste est complètement amnésique. Le voile de satin qui flotte devant lui est couvert de visions figaces surgies d’un temps immémorial. A présent, il est prêt à écouter les récits mythiques qi régit les Mystères.

6ème voile : magnifique arpenteur drapé de la sainte cape
Sa vie peut recommencer sous un voile de coton. Le voile qui obscurcit son regard est maintenant tolérable, il n’irrite plus les paupière, le myste peut ouvrir les yeux. Ce qu’il voit est très vague comme un souvenir épars que l’on ne peut plus préciser. Tandis qu’il plisse les yeux, le candidat se rend compte qu’il n’a pas eu la vie qu’il désirait, que ses espoirs d’enfant ont été déçus, bafoués, et que tout cela ne vaut pas la peine d’être conservé. Sa mémoire se vides de tout souvenirs personnels, l’eau lustrale lave son esprit , le remplissant de symboles qu’il va apprendre à manier, les icônes, les attributs et les hiéroglyphes du Zénith.

Les icônes
Le voile
L’occulte. ce sigle ornant la porte d’un bâtiment peut indiquer un service d’oblitération des souvenirs des mystes ou des Nephilim, le siège d’une Chapelle se livrant aux rites de libation lustrale des degrés supérieurs. Plus généralement, il recouvre une activité secrète suffisamment compromettante pour que les mystes soient tenus de la protéger. On le trouve sur les endroits ou objets protégés par les mystes. Sa couleur renseigne sur l’activité : le blanc : une Source, le noir : secret complet et interdit l’accès, le rouge, lieu de la plus haute importance.

L’Ankh ou croix ansée
La magie. Ce sigle est à rapprocher directement du Ka des Nephilim, auquel nombre d’occultistes l’attribuent. il fait référence aux Déchus et à leur puissance magique. On le trouve sur les documents servant aux rituels d’oblitération ou sur tout objet contenant du Ka.

Les ailes
La protection, le déplacement, le secours, les ailes de la Sainte se déploient pour aider ses fidèles et son plumage immaculé remplit bien des offices, tant les temps ont été durs pour eux. Les ailes marquent les refuges et les cachettes aux mystes qui sont en danger.

Le trône
Le quartier général, les sièges importants de chaque Chapelle. Ils sont parfois tatoués sur le corps de prêtres itinérants.

Le diadème
La consécration, les lieux où sont pratiqués les initiations et où l’on conserve les objets rituels. Plus le diadème est riche en incrustation et plus le contenu en artefacts est important. Apposé sur les documents ou les biens personnels du nouvel initié.

L’étoile
L’objectif. l’astre est le but des mystes, c’est vers lui qu’il faut tendre, dans une ascension vers l’éblouissement de la lumière sacrée. Placé sur les objets en cours d’expérimentation ou qui servent à préparer un grand projet.

Les Sacrifices : les libations fondé sur la modification mémorielle, l’éblouissement où le candidat assiste à l’éclat d’Isis brûlant mais nécessaire au changement du regard porté sur le monde, l’enfouissement :sacrifice ultime de confier le Nephilim au soins d’une divinité inférieure où il subira les pires tortures sous les yeux sereins du Titan.

Les Mystères de l’Orient

Symbolisme
Elle semble être liée à un objet ou un concept dont la symbolique recouvre toute la symbolique du Mystère.
La hiérarchie s’organise autour de la symbolique d’eau et de son parcours.

L’Orient du monde du monde mystique est le lieu de l’origine : le soleil se lève sans cesse dans les franges sanglantes de sa naissance, pour parcourir chaque jour la voûte céleste et descendre dans les mains des prêtres qui le saluent et le célèbrent. Mourant toujours, éternellement ressuscité, l’astre immortel ouvre à l’Orient les portes de l’espoir, et illumine les mystes qui le prient d’un esprit surhumain : sombrer comme lui dans les profondeurs du cosmos pour renaître plus fort et plus grand chaque matin.

Ainsi l’Orient est-il le symbole du commencement absolu, qui donne toute vie et révèle la loi du monde. On dit que Prométhée se leva à l’Orient, aux confins du globe pour parler aux hommes rassemblés devant lui, et que l’ombre de sa main tendue vers les pères des Mystères s’allonge indéfiniment, aujourd’hui encore, sur les mauvais dieux, les seigneurs déchus, les Nephilim punis pour avoir souillés le continent primordial de leur magie. Le serviteur de l’Orient, qui conçoit la vérité comme une brûlure intense qui le traverse, désire se dépouiller des hardes de l’existence pour purifier son corps et élever son esprit.

Pour cela, il suit le vol céleste des trois figures du Titan : Apollon qui s’envole sur le char du soleil, Mithra qui vainc le Mal au milieu du cosmos et redonne l’équilibre, et Horus dont les yeux conservent les images astrales et les constellations de la nuit qui s’avance lorsqu’il passe derrière l’horizon.

Histoire
Les Mystères de l’Orient s’efforcent d’être disciplinés, et leur histoire est une tentative de restaurer ce calme que l’on dit à juste titre Olympien. Les trois figures du Titan ont, à peu de chose près, la même symbolique : éclat et course du soleil, équilibre, lutte contre le Mal pour le salut du cosmos. L’initié repère donc que leur plan résidait justement dans la division en trois figures et en trois zones géographiques. Le point central le plus connu étant Rome.

Les Mystères décidèrent que chaquepériode sacrée de 7 ans entre la chute de Rome a Veme siècle et la Grande Année, serait placée serait placée sous le signe d’une figure du Titan, qui accomplit ainsi une magistrature. A leur tour, les chapelles d’Apollon, d’Horus et de Mithra effectuèrent leur devoir. ce plan prend fin de nos jours, car l’heure de la domination finale a sonné, les puissances de l’Orient se lèvent après 2000 ans de rupture.

Les Apolliniens, prenant la relève, ont concentrés leurs efforts sur les ouvertures de l’Hadès, souhaitant réintérer l’exploit du sanctuaire de Delphes, qui a accueilli une Panégyrie des 5 Fleuves aux pieds de la Pythie. Mais ils achèvent leur règne pendant la Renaissance, balayés par les Rose+Croix quiles surprennt et les décapitent, malgré leur influenceartistique majeure sur toutes les cours d’Europe.

Les Mystères d’Horus, qui avaient perdu l’habitude du pouvoir depuis l’ancienne Egypte, ont laissé les Mithradites régler la situation, et s’installer pour manipuler Louis XIV. Ils ont ensuite eu du mal récupérer leur magistrature : une guerre interne a opposé les mystes de Mithra et d’Horus, poussant ces derniers, victorieux mais repérés, à gagner les colonies françaises et anglaises.

Liturgie
La liturgie de l’arc est riche de sens, et substitue la variété de ses représentations symboliques à l’efficacité radicales des autres liturgies. Elle doit concourir à la paix, à la sérénité, sans passer par la folie ou l’amnésie. le myste veut se purifier et retrouver l’harmonie tout en gardant l’assise et l’équilibre de l’épée bien forgée. Ils souhaitent garder une stabilité d’esprit, ils n’aiment pas se laisser prendre par le tourbillon des révélations : ils préfèrent la susciter puis l’affronter en face, en restant droits et fiers. La liturgie de l’arc est l’une des rares à ne pas tout miser sur le vecteur de l’émotion. le résultat est que l’initié, au lieu de plonger de plus en plus profond dans un univers initiatique, reste en surface et assiste à l’énumération des figures diverses qui correspondent à son icône de référence. Et de fait, chaque rite d’initiation donne à l’arc une nouvelle signification. Chaque grade est attaché à une couleur de l’arc-en-ciel, qui est l’aboutissement du cheminement. Les vêtements des mystes reprennent donc leur couleur d’initié et l’objet qui lui correspond.

Hiérarchie
Celle-ci est double au sein des Mystères, visiblement les titres utilisés se superposent à l’intérieur de la communauté aux grades liturgiques, témoignant leur état de service et leurs compétences. (seulement quatre grades décryptés) :
Ephèbe (arc 1 à 3) 
recrue promise à devenir l’élite, il exécute les ordres sans discuter, et apprend toutes les disciplines physiques et intellectuelles pour se sortir de toutes les situations.

Exégète (arc 4), gardien de la doctrine. Il a accès aux textes sacrés et doit les connaître sur les bout des doigts pour les rappeler aux mystes en toute occasion.
Pontifex (arc 5), administrateur des Mystères d’Orient, il organise les cérémonies, gère les ressources et prépare les déplacements.
Polémarque (arc 6), maître d’armes et chargé des affaires militaires, il décide de toutes les actions dangereuse et offensives, et garde les artefacts à diposition.
Phratriarque (arc 7), recteur des Chapelles de l’Orient, il s’entoure de lieutenants, les phratères, qui surveillent les Ruisseaux. Il se sent le père de famille des mystes qu’il gouverne et se comporte comme un chef d’état .


1er Arc : honorable passant sous l’arcade cramoisie
le myste qui se soumet à l’épreuve de l’arcade apprend que ce geste est définitif et que derrière lui les rideaux écarlates de l’initiation se referment. S’il veut retourner au dehors de la confrérie, il devra en découdre avec ses frères, et n’en réchappera pas.

2ème Arc : noble archer à l’armure orangée
l’apprentissage du tir à l’arc enseigne au myste que l’entraînement est long avant d’atteindre sa cible. Son esprit doit devenir aussi fin et rapide que la flèche, et comme elle, traverser l’azur en direction du soleil. Le myste est entraîné au combat car c’est dans le danger que l’esprit s’épure et apprend le sang-froid.

3ème Arc : Radieux serviteur de l’alliance jaune
le myste est lié à ses compagnons comme des frères issus du même père, le Titan. Pour les hommes, c’est une communauté spartiate et virile, et pour les femmes un mariage avec le soleil mystique : ils passent une alliance occulte avec les autres Chapelles de l’Orient pour lutter contre les Nephilim. Ils se sentent élus pour servir leur culte : leur désir d’accomplissement est comme l’achèvement d’un arc de cercle.

4ème Arc : Maître inspiré à la verte lyre
la recherche de l’harmonie est aussi musicale, car la lyre est un instriment de révélation et d’invocation spirituelle, telle celle d’Orphée, d’Hermès et d’Apollon. C’est pourquoi les mystes méditent sur le sens de l’archet : la finesse et la précision de l’esprit qui fait vibrer les sept cordes de la sagesse. ils aprennent l’histoire des Mystères et deviennent les dépositaires des contes ancestraux : les exégètes.

5ème Arc : Grand architecte céruléen des arches universelles
L’arc est aussi une ouverture vers l’extérieur, il rejoint les contienents mystiques en enjambant le chaos du monde profane. L’initié prend connaissance de la dispersion des Mystère depuis l’an 0, ainsi que des rudiments de leur doctrines. Il devient Pontifex de l’Orient et lance des ponts, des arc-boutants entre les villes et les régions pour coordonner les activités.

6ème Arc : Cavalier céleste à l’étoile indigo
le myste a presque parcouru l’ensemble du monde occulte, il a silonné les affluents de son Mystère et cotôyé les immortels, et peut maintenant utiliser les puissances éblouissantes que les forges ésotériques ont mis entre ses mains : maître des artefacts, il devient Polémarque.

7ème Arc : Emprereur oriental couroné d’arc en ciel
L’initié règne sur le monde d’en haut, il va traîner sa cape violette et poser son pas agile sur les terres noires de l’Hadès. Ses facultés de lucidité sont telles que le chemin pour lui s’éclaire de lueurs qui le guident, et dans ses yeux rutilent les deux astres opposés, lune et soleil. Combattant d’élite intellectuel de haut niveau, le phratiarque est prêt pour le sacre définitif, au Delta de la révélation.

Icônes
l’Arc le destin. Il indique aux mystes que leur destinée passe par ce lieu ou cet objet, et que ne pas obéir aux ordres qu’il donne serait se mettre en dehors du Grand Enseignement. il peut s’agir d’un endroit de rendez-vous important, d’un livre contenant la mission prochaine.

Les Yeux d’Horus
La surveillance, l’autorité occulte. Représente les deux facettes de la Sapience, les profondeurs de l’inconscient qu’il faut dompter et l’extase de l’achèvement initiatique.

La flamme, la fumée
La magie. Ce sigle avertit qu’on a affaire à un artefact, à un lieu de fabrication ou de conservation des reliques, désigne aussi les Nephilim comme matière première d’un sacrifie.

Les sept planètes
Les étapes initiatiques, l’organisation occulte, conditionne la progression du myste dans les chapelles car il le guide selon la couleur des planètes, plus elles s’approchent du violet, plus elles sont puissantes.

Sacrifices : la chasse (ou la fidélité vis à vis de leurs ancêtres qui exterminèrent les Nephilim dans les plaines des cinq continents à peine désertés par l’eau du Déluge, vénérant l’esprit des chasseurs intrépides, des vaillants guerriers qui portent le coup de grâce), la fusion de l’alliance (rituel obscur comme la fabrication des armes en Orichalque), l’armure constellée (résistance aux attaques magiques).